Le film de la semaine à éviter s'intitule «Old Joy»

Le film de la semaine à éviter s'intitule « Old joy »

Quoique... Tempérons un peu cette lapidaire recommandation.

«Old joy » est une film nord-américain, tourné en Orégon (qui est un Etat des Etats-Unis d'Amérique ), ce qui signifie que la presse est unanime pour nous vanter la beauté des paysages.

« Old joy » pourrait se traduire littéralement par « vieille joie », ne pas confondre avec « vieille fille de joie » les Etats-Unis d'Amérique ayant été fondés par des puritains, il ne manquerait plus qu'on y parle de filles de joie !

Que raconte « Old joy » ?

Rien.

Absolument rien.

Mais alors strictement rien !







Euh...

En fait...

Si...

Quand même deux-trois trucs...

Mais si peu...

On assiste par exemple à la conversation des trois personnages principaux : Mark, Kurt et Tania (la femme de Mark) qui, au tout début du film, se sert un verre solitaire.

Et que se racontent-ils ces trois-là ?

Ben...

Pas grand chose en fait :

Kurt passe un coup de fil à Mark, à l'improviste, pour l'inviter à une marche en pleine nature, direction les sources chaudes de Bagby.

Mark hésite, en parle à sa femme, lui propose de se joindre à eux alors qu'il sait bien qu'étant enceinte jusqu'au cou elle ne pourrait pas y aller, puis finalement il accepte l'invitation de Kurt, un peu marri parce que, dans la discussion avec sa femme, elle a mis en lumière le fait qu'en hésitant il ne faisait rien d'autre qu'à chercher son autorisation à elle, au lieu de prendre sa décision tout seul comme un grand.

Eh oui... Elles sont comme ça les femmes. Elles ont un sixième sens, elles comprennent tout d'avance, sans qu'on ait besoin de leur expliquer. D'ailleurs, si elles n'existaient pas les femmes, elles s'inventeraient toutes seules.











« Ah bon ? C'est tout ? »

« T'as payé 4 euros pour aller voir ça ? Punaise mais t'es con ! T'en as autant gratos dans toutes les pages de la blogosphère et réseaux sociaux associés ! »

Mais non c'est pas tout, bande de nazes !

Bien que ça fasse déjà la première partie du film.

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Isabelle

Vous, sur internet, vous vous divertissez, vous vous informez, vous vous indignez. Moi, je drague.

C'est bourré de sites pour ça.

Mais la drague en vrai, c'est pas mal non plus.

Par exemple, la nana que je viens de laisser, à l'instant, dans mon lit, pour vous écrire (il est une heure du mat quand je commence ce billet), épuisé elle m'a laissé ! Épuisé !

Elle par contre, en pleine forme, la garce ! Mais on dirait un mec : à peine en avions-nous fini, qu'elle s'est retournée et s'est endormie dis donc !

(Où est-ce que j’ai déconné ? Bon Dieu ! Où est-ce que j’ai déconné ?)

Cette nana, je ne l'ai pas connue sur le Net mais dans une soirée chez des copains. Rigolote, nymphomane et néanmoins charmante.

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Le film qu'on peut se dispenser de voir : « Les fils de l'homme »

Dans la série « Les films qui vous pouvez largement éviter cette semaine » est nominé à l'unanimité : « Les fils de l'homme »

Le prospectus de mon cinéma habituel le décrit comme un excellent film de science-fiction et « c'est rare, très rare. Suffisamment pour [qu'ils] le reprogramme » ajoute-il.

Wouaouw ! C'est donc pour ça et pas parce qu'il y aurait une case à boucher dans le programme et que le film serait loué sans minimum garanti ?

Parce que ce film.... Comme daube monumentale !... Même dans ce cinéma qui se pique de programmer des films « Art et Essai », j'en ai rarement vu des semblables...

Mais bon, je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi-même : je ne lis jamais leur programme puisque, par définition, un prospectus édité par un commerçant décrie rarement les produits qu'il vend.

Dans celui de ce ciné, les films sont si outrageusement loués qu'on n'y croit plus. On se fie plutôt à l'étiquette « Art et Essai » en se disant que, étiquetage oblige, ça ne peut pas forcément être mauvais.

(Un peu comme quand on achète un système d'exploitation à fenêtres, ça peut pas être mauvais puisque c'est produit par la plus grosse boite de logiciels du monde)

Si j'avais lu le programme j'aurais appris que le film est tiré d'un roman de P.D. James. Déjà ça m'aurait calmé.

Si j'avais lu davantage, j'aurais appris que l'histoire se déroule en Grande-Bretagne, en 2027, 18 ans après que toutes les femmes de la planète soient devenues stériles.

(en fait je ne lis jamais les dossiers de presse des films, je vais au cinoche avec l'innocence et la candeur du petit agneau mené à l'abattoir)

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