Le film qu'on peut se dispenser de voir : « Les fils de l'homme »

Dans la série « Les films qui vous pouvez largement éviter cette semaine » est nominé à l'unanimité : « Les fils de l'homme »

Le prospectus de mon cinéma habituel le décrit comme un excellent film de science-fiction et « c'est rare, très rare. Suffisamment pour [qu'ils] le reprogramme » ajoute-il.

Wouaouw ! C'est donc pour ça et pas parce qu'il y aurait une case à boucher dans le programme et que le film serait loué sans minimum garanti ?

Parce que ce film.... Comme daube monumentale !... Même dans ce cinéma qui se pique de programmer des films « Art et Essai », j'en ai rarement vu des semblables...

Mais bon, je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi-même : je ne lis jamais leur programme puisque, par définition, un prospectus édité par un commerçant décrie rarement les produits qu'il vend.

Dans celui de ce ciné, les films sont si outrageusement loués qu'on n'y croit plus. On se fie plutôt à l'étiquette « Art et Essai » en se disant que, étiquetage oblige, ça ne peut pas forcément être mauvais.

(Un peu comme quand on achète un système d'exploitation à fenêtres, ça peut pas être mauvais puisque c'est produit par la plus grosse boite de logiciels du monde)

Si j'avais lu le programme j'aurais appris que le film est tiré d'un roman de P.D. James. Déjà ça m'aurait calmé.

Si j'avais lu davantage, j'aurais appris que l'histoire se déroule en Grande-Bretagne, en 2027, 18 ans après que toutes les femmes de la planète soient devenues stériles.

(en fait je ne lis jamais les dossiers de presse des films, je vais au cinoche avec l'innocence et la candeur du petit agneau mené à l'abattoir)

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Les ouvriers ont toujours raison

Alors voilà, l'autre jour (vendredi pour être précis) mon pote informaticien est venu, comme presque tous les vendredis, boire sa bière, rouler son joint rouler des pelles rouler des mécaniques, et on a passé le temps à se raconter comment le monde serait tellement mieux si on nous écoutait, à nous, les damnés de la terre.

Parfois, je me demande quel âge on a.

Donc j'ai commencé par moi, puisque c'est mon frigo qui a rafraîchi sa bière. Et je lui ai raconté comment, à l'usine, on a passé tout l'été à embaucher à 6 heures (au lieu de 7h30 habituellement).

- Ah, c'est chouette, qu'il a dit, vous aviez des horaires d'été ? C'est super pour aller à la plage, non ?

- Oui, oui, fis-je, goûtant modérément le trait d'esprit (car il n'y a pas de plage par chez nous).

- Il fait donc toujours aussi chaud sous la tôle ?

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Constipette et la claire fontaine

Constipette, la secrétaire de la boite où bosse mon pote informaticien, vient de se trouver un nouveau cheval de bataille : la nouvelle fontaine d'eau de l'entreprise.

Une fontaine d'eau, ceux qui ont la chance de travailler dans un bureau ou dans certains ateliers savent ce que c'est : un simple distributeur d'eau. Mais la nouvelle fontaine d'eau installée dans l'entreprise possède deux robinets: l'un délivrant de l'eau très chaude, idéale pour se préparer un café instantané sans bouilloire, l'autre de l'eau très froide, idéale lorsque la clim est poussive ou en panne.

Les patrons sont contents : plus de bouilloires ou de cafetières électriques qui traînent de ci de là et beaucoup moins de risques d'accident.

Évidemment, la nouvelle fontaine est toujours le lieu de rendez-vous de Radio Coursives, il semblerait que ce soit le lot de toute entreprise du tertiaire qui se respecte, un mal nécessaire qui apporte cependant quelques bénéfices lorsque la direction veut officieusement faire passer des messages sans se donner la peine de rédiger des notes de services qui pourraient officiellement être chahutées à la réunion des DP suivante.

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Les AMAP du cul

Vous connaissez Usul ?

C'est un chroniqueur politique (entre autres), il officie chaque semaine sur Youtube, sur la chaîne de Mediapart.

La page Wikipédia qui lui est consacrée indique qu'il a débuté comme critique de jeu vidéo. On y apprend aussi qu'il a été militant de la Ligue communiste révolutionnaire pendant son adolescence. Ah ! C'est donc un trotsko !

Bon, regardez ses vidéos sur Mediapart, on ne peut pas vraiment dire que ses analyses et ses chroniques sentent le souffre de la révolution... Mais il semblerait qu'Usul se soit attiré les foudres d'une partie de la fachosphère...

Et pour quelle raison ? Sûrement parce que c'est un trotsko...

Mais... Pas seulement :

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